50% de nos ventes se font à travers notre réseau de partenaires. En tant que partenaire, vous bénéficiez de tarifs avantageux selon votre investissement dans l’extension de notre portefeuille. En savoir plus
Partenaires proches de chez vous
Pour obtenir des informations sur des partenaires à proximité de votre local, contactez-nous à cette adresse.
50% de nos ventes se font à travers notre réseau de partenaires. En tant que partenaire, vous bénéficiez de tarifs avantageux selon votre investissement dans l’extension de notre portefeuille. En savoir plus
Partenaires proches de chez vous
Pour obtenir des informations sur des partenaires à proximité de votre local, contactez-nous à cette adresse.
Publié le 29 septembre 2025 95 vues⏱ 7 h 59 min 34 sec de lecture
La filière cacao du Cameroun, pilier de l’économie nationale, traverse actuellement une crise grave, menacée par une combinaison de facteurs critiques : l’épidémie de mildiou noir, le conflit anglophone et le retrait d’entreprises achetant le cacao.
D’après l’Agence Ecofin, ce secteur qui génère plus de 359 milliards de FCFA et emploie près d’un million de personnes, pourrait voir sa production chuter d’au moins 10 % cette saison en raison de cette triple menace.
Les fortes pluies tombées entre juillet et septembre 2025 ont entraîné l’épidémie de mildiou noir (Phytophthora megakarya) qui attaque les cacaoyers, détruisant une grande partie des fèves. Dans les zones les plus touchées (Muyuka, Kumba), le taux d’infection a atteint 70 %, et l’usage de pesticides contrefaits par les agriculteurs a aggravé la situation. Ces derniers perdent souvent la moitié, voire la quasi-totalité de leurs récoltes.
À cette menace s’ajoute la « crise anglophone » qui affecte le Nord-Ouest et le Sud-Ouest Cameroun depuis 2017. Les nombreuses « villes mortes » et embuscades sur les routes attribuées aux groupes séparatistes paralysent les activités économiques, empêchent les producteurs de se rendre dans leurs plantations en temps voulu et surtout d’aller vendre leur cacao.
En conséquence, les fèves de cacao se font rares et coutent plus cher, les transformateurs locaux voient leurs marges diminuer. Les entreprises locales se plaignent de la baisse de la qualité du cacao disponible, qui impacte fortement sur les revenus. La décision de Telcar Cocoa de suspendre ses opérations, citant une crise de qualité, prive les cultivateurs et les transformateurs d’un acheteur clé, créant ainsi une forte incertitude sur le marché.
Face à ces défis, la réponse gouvernementale reste insuffisante.et l’insécurité grandissante n’arrange pas les choses. Si des solutions concrètes ne sont pas trouvées rapidement, l’avenir du cacao camerounais pourrait être gravement compromis.