Cap sur le Bamako.ai, l’événement du mois de mai axé sur l’intelligence artificielle au Mali

Organisé initialement sur la période du 12 au 26 mai 2023, le projet Bamako.ai, consacré à l’intelligence artificielle au Mali vient d’être prolongé jusqu’au 16 juin 2023. Les raisons ? Dix jours après le lancement officiel de l’événement, les organisateurs ont enregistré une participation massive de 22 000 visiteurs uniques et plus de 6000 participants actifs. Ces chiffres montrent à suffisance que Bamako.ai a suscité l’engouement de la jeunesse malienne qui n’a pas tardé à prendre part au programme. D’où le prolongement de l’événement annoncé par Kabakoo et visant à donner l’occasion aux jeunes de saisir les opportunités offertes à eux.   En quoi consiste Bamako.ai ? Le programme de l’événement prévoit : -un concours dénommé « Pitche ton projet », ouvert à tous les porteurs de projets spécialisés en intelligence artificielle, – un masterclass avec des experts internationaux, dont Dr Abeba Birhane de la Mozilla Foundation, Dr Andre Uhl, chercheur à l’University of Chicago, et Monsieur Abdoul Kader Ky, Directeur national de l’économie numérique de la République du Mali, -des ateliers pratiques, qui vont permettre aux participants d’apprendre davantage de manière concrète, – le challenge créa-AI ou concours de création artistique : quatre collectifs d’artistes invités vont explorer les thèmes liés à l’intelligence artificielle et présenter leurs œuvres au public. Les gagnants des différents concours recevront en prime plus de 5 millions de FCFA au total, en guise d’encouragement pour leurs développements futurs. Pourquoi un tel projet sur l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle, processus d’imitation de l’intelligence humaine, est un domaine en constante évolution. Dans l’optique de permettre aux participant·e·s « de s’immerger dans les dernières innovations technologiques tout en fournissant une plateforme pour stimuler la créativité et l’innovation en Afrique », le projet est né. En savoir plus   Vanessa Ntoh

Le chiffrement de bout en bout ne fait pas l’unanimité au sein de la Commission Européenne

Dans le cadre d’un projet de réglementation contre la pédopornographie, Madrid milite pour une interdiction du chiffrement de bout en bout au sein des applications de messagerie. La solution est radicale. Dans le cadre d’un projet de réglementation européenne pour lutter contre la diffusion de contenus pédopornographiques, le gouvernement espagnol propose d’interdire le chiffrement de bout en bout au sein des applications de messagerie. “Idéalement, il serait souhaitable d’empêcher législativement les prestataires de services basés dans l’UE de mettre en œuvre le chiffrement de bout en bout”, explique un représentant de Madrid dans un document de travail du Conseil européen, révélé par Wired. La proposition espagnole n’a cependant aucune chance d’aboutir : il faudrait en effet obtenir l’accord des 27 pays de l’Union européenne, dont celui de plusieurs capitales, comme Berlin et Helsinki, qui sont déjà réticentes pour limiter le chiffrement de bout en bout.     Le chiffrement s’est généralisé Le chiffrement de bout en bout est un processus de communication sécurisée qui empêche les tiers d’accéder aux données. Sur les plateformes de messagerie, cela signifie que seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent lire les messages. Cette fonctionnalité s’est généralisée ces dernières années. Le chiffrement de bout en bout pose cependant problème aux autorités et aux services de renseignements, qui ne peuvent plus demander aux applications de messagerie de leur fournir des échanges privés, par exemple lors d’une enquête de police. Ces dernières années, des responsables américains et européens ont ainsi proposé d’imposer des portes dérobées, réservées aux autorités. Aucune solution technologique En Europe, le projet de lutte contre les abus sexuels sur les enfants souhaite mettre en place des restrictions au chiffrement de bout en bout. En l’état actuel, le texte permet aux autorités nationales d’exiger que les plateformes de communication scannent l’ensemble des conversations privées à la recherche de contenus pédopornographiques et de « grooming » (sollicitation des enfants à des fins sexuelles). Cette proposition est soutenue par la majorité des gouvernements européens: 15 sur les 20 cités par le document de travail du Conseil. Une partie d’entre eux réclament cependant des garanties pour ne pas affaiblir le chiffrement de bout en bout. Mais aucune solution technologique ne permet aujourd’hui d’y arriver, souligne une étude d’impact réalisée par le Parlement européen. Source : L’Usine Digitale

AVIS N°005/ASMI/MINFI/DGD/2023 DU 16 MAI 2023 POUR LA CONCEPTION, LE DEVELOPPEMENT ET LE DEPLOIEMENT D’UNE APPLICATION INFORMATIQUE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE LA DGD

1.Contexte Au regard des effectifs sans cesse croissants et des mutations fréquentes au sein de l’Administration des Douanes, la gestion des ressources humaines devient de plus en plus délicate d’autant plus que cette Administration compte plus de quatre mille (4000) personnels. Bien plus, le décret N° 2013/066 du 28 février 2023 portant organisation du Ministère des Finances assigne à l’Administration des Douanes certaines missions à savoir :– La gestion administrative et prévisionnelle du personnel ;– La tenue de la mise à jour du fichier du personnel ;– La mise en œuvre du cadre organique de la DGD ;– Le recensement et le contrôle des effectifs. Ces différentes missions exigent de l’Administration des Douanes, pour une gestion optimale et efficace, de disposer d’une solution digitale de gestion des Ressources Humaines. Ainsi, elle souhaite se doter d’un Entreprise Resources Planning (ERP) pour une gestion efficace et interactive de ses principales missions relatives à la gestion des Ressources Humaines. 2.Objet Le présent Avis de Sollicitation à Manifestation d’Intérêt vise la pré-qualification d’experts ou cabinets d’experts devant participer à l’Appel d’Offres National Restreint relatif à la conception, au développement et au déploiement d’un Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines de la Direction Générale des Douanes.II.1- Objectif Général L’objectif est de permettre à l’Administration des Douanes de disposer d’une application intégrée de Gestion des Ressources Humaines.II.2- Objectifs SpécifiquesDe manière spécifique, ladite application devra permettre : – La maîtrise des effectifs aux plans quantitatifs et qualitatifs ;– La gestion prévisionnelle des effectifs des emplois et des compétences ;– La planification des ressources humaines ;– La gestion des carrières et de la mobilité des personnels ;– La gestion des formations initiales et continues ;– La gestion des congés et des permissions ;– La gestion de la trésorerie ;– La répartition et paiement des émoluments et/ou primes ;– Le suivi des sanctions ;– L’analyse et le reporting. 3.Consistance des prestations La prestation consiste en la conception, le développement et la mise en œuvre complète d’une application informatique de gestion des ressources humaines (système de gestion intégré et évolutive). 4.Participation et origine La Direction Générale des Douanes mettra à la disposition du consultant toute la documentation interne nécessaire au bon fonctionnement de sa mission, entre autres :– Le Décret N°94/199 du 07 octobre 1994 portant statut général de la Fonction Publique de l’Etat ;– Le Décret N°2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du Ministère des Finances ;– L’Arrêté N°000598 du 02 novembre 2016 portant création et organisation des Unités Techniques de collecte et de contrôle du Secteur des Douanes dans les Services Déconcentrés de la Direction Générale des Douanes du Ministère des Finances ; – Le cadre organique du Ministère des Finances ;– L’Arrêté N° 00000824/MINFI du 09/11/2020 portant organisation et fonctionnement du Centre d’Instruction Douanière ;– Les textes régissant la comptabilité publique ;– Tout autre document utile au déroulement de la mission. 5.Financement  Le financement de la mission sera assuré par la Redevance Informatique, Exercice 2023. 6.Remises des offres Le pli fermé contenant la manifestation d’intérêt et portant la mention : « AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERET N°005/ASMI/MINFI/DGD/2023 DU 16 MAI 2023 POUR LA CONCEPTION, LE DEVELOPPEMENT ET LE DEPLOIEMENT D’UNE APPLICATION INFORMATIQUE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES A N’OUVRIR QU’EN SEANCE DE DEPOUILLEMENT » doit être une seule enveloppe contenant les volumes 1 et 2 en six (06) exemplaires. Il sera déposé au plus tard le 08 JUIN 2023 à 13h00 à l’adresse suivante :Direction Générale des Douanes, Annexe de Tsinga, Direction des Ressources et de la Logistique, Sous-Direction du Budget et du Matériel, porte 108, sis au premier étage.     7.Composition du dossier La participation au présent ASMI est ouverte aux experts et cabinets d’experts de droit camerounais spécialisés dans le développement des applications et plateformes automatisées de gestion d’entreprise, notamment des ERP.Volume 1. Dossier administratifChaque fournisseur doit produire un dossier administratif comprenant les copies des pièces ci-après, conformes, valides et datant de moins de trois (03) mois: – L’attestation d’Immatriculation timbrée ; – Le Registre de commerce ;– Une attestation de non faillite ;– Une attestation de non redevance timbrée ;– Une attestation de non exclusion à la commande publique ;– L’Attestation de la CNPS ; – Une attestation de domiciliation bancaire délivrée par une banque agréée par le Ministère des Finances;– Le plan de localisation;– Les noms et adresses valides des représentants autorisés de l’entreprise ; – Le Curriculum vitae/qualifications professionnelles du personnel.Volume 2. Dossier techniqueChaque dossier devra être constitué de pièces suivantes : – Une lettre de soumission adressée au Directeur Général des Douanes ;– Une fiche de présentation de la structure (Nom, Raison sociale, domaine(s) d’activité(s), localisation, téléphones, fax, e-mail) ;– Un Formulaire du domaine d’intervention ;– Les Références du soumissionnaire dans la fourniture des services aux administrations publiques ou privées (copies de bons de commande, contrats, marchés, bons de livraison, attestations de services faits, etc.) ;– Une grille de prix préférentiels, le cas échéant ;– Les agréments, le cas échéant ;– La liste des principaux clients, le cas échéant. 8.Critères d’évaluation La consultation sera réalisée par un expert ou cabinet d’experts en conception et développement des applications informatiques avec un minimum d’expérience professionnelle de cinq (05) années, ayant dirigé des missions similaires. Le nombre de points attribués pour chaque critère et sous critère d’évaluation est le suivant : – Qualification et compétence du candidat : 40 points ;– Expérience du candidat et pertinence pour la mission : 25 points,– Matériel et logistique de travail : 10 points,– Conformité du plan de travail, méthodologie d’exécution de la mission : 25 points.A. Expérience des ExpertsLes experts ou cabinets d’experts mobiliseront une équipe constituée de :– Chef de mission : Project manager, au moins Bacc+5, expérience professionnelle de plus de dix (10) ans dans le domaine, notamment en matière de management des projets d’automatisation de la gestion d’entreprise, Certifié en gestion des projets (PMP, ITIL ou équivalent) ;– Ingénieur n°1 : Ingénieur en informatique, au moins Bacc+5, cinq (05) ans d’expérience dans le

Digitalisation Cameroun : des avancées dans le processus d’anonymisation des copies des élèves

L’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) poursuit le processus de digitalisation de toutes les phases des examens officiels, lancé depuis quelques années. Cette réforme se poursuit cette année, selon l’assurance des responsables de l’OBC, avec la production automatique des codes d’anonymat sur les copies d’examens grâce à un procédé digitalisé. « Cette innovation nous permet dans un premier temps de renforcer la confidentialité et dans un second temps de limiter les erreurs humaines et les confusions liées à la génération manuelle des codes d’anonymat », a fait savoir le directeur des examens de l’OBC, Samuel Dechamfort Nsongan, sur la chaine audiovisuelle publique CRTV. Un enseignant, qui intervient cette année dans l’organisation des examens officiels, confie qu’une prise en main a été organisée par l’OBC pour une meilleure utilisation de ce nouveau procédé. Selon ce dernier, c’est un logiciel hors ligne qui va se charger de générer les codes d’anonymat. Ce qui est rendu possible parce que, en amont, l’OBC a achevé la digitalisation des inscriptions des candidats. « Mais il va juste falloir surveiller les bugs. C’est souvent le cas quand on expérimente une telle réforme. Il ne faut donc pas retrouver les mêmes codes partout », indique notre source, retenue comme chargé de mission de l’OBC dans un centre d’examen pour le baccalauréat de l’enseignement général. Source : stopblabla.com

Entrepreneuriat : la transformation du bois suscite l’intérêt du footballeur Chedjou !

Aurélien Chedjou, ancien lion indomptable, s’est investi dans la filière bois et particulièrement dans la menuiserie depuis quelques années. Selon Léonie Chedjou, son épouse et directrice de la Micasa, ils ont été marqués par la cherté des meubles en bois en Europe : « nous avions voulu acheter une cuisine en Europe, mais elle était extremement chère. Nous avons tout de suite été marqués par le fait que nous avons du bois au Cameroun. En nous interrogeant sur la question, nous sommes tombés dans ce business ». Mus par le désir de se lancer dans ce secteur d’activités, le couple a envisagé son retour au Cameroun dès 2015. C’est ainsi qu’est née la société Micasa, installée à Akwa (dans la ville de Douala) et spécialisée dans l’aménagement des intérieurs (cuisines, salles de bains, rangements, etc.)     Le couple a su tirer parti des revenus issus de la riche carrière du footballeur pour acheter des équipements de travail requis pour la transformation du bois. Aujourd’hui, la PME compte une cinquantaine d’employés locaux. C’est dans ce contexte que l’entreprise a reçu la visite, le 8 mai dernier, de quelques représentants du Réseau des parlementaires pour la diaspora (Rep-Cod). Ces derniers ont fait le tour de l’atelier de menuiserie et de la salle d’exposition attenante, ce qui leur a permis de jauger le savoir-faire de Micasa. Les produits commercialisés relèvent de la troisième transformation du bois. Cette dernière est un ensemble d’opérations qui permettent d’obtenir des produits finis prêts pour un usage domestique ou professionnel. A titre d’exemple, nous pouvons citer les meubles, les parquets contrecollés, les palettes, le carton. Source : Cameroon tribune   Vanessa Ntoh  

Le concours Visa Everywhere Initiative est ouvert jusqu’au 22 mai 2023 !

Les candidatures sont maintenant ouvertes en Afrique de l’Ouest et Centrale pour l’édition 2023 du Visa Everywhere Initiative (VEI), une compétition mondiale d’innovation ouverte à tous qui voit les startups présenter leurs solutions innovantes pour résoudre les défis de demain en matière de paiement et de commerce. En plus des prix sous forme financière, les gagnants du VEI ont accès aux vastes réseaux de partenaires de Visa dans les secteurs bancaire, marchand, du capital de risque et gouvernementaux. Les gagnants bénéficient également de la reconnaissance de l’une des plus grandes et fiables des marques au monde.  Les finales pour la région Europe Centrale et Orientale, Moyen-Orient et Afrique (CEMEA) seront diffusées en direct le 27 juillet sur TechCrunch – un éditeur en ligne de premier plan axé sur l’industrie technologique et l’écosystème des entreprises en démarrage. La start-up qui remporte les finales de la région CEMEA va participer à la finale mondiale qui se tiendra le 19 septembre au TechCrunch Disrupt à San Francisco.  Cette année, le VEI CEMEA de Visa va présenter pour la première fois un prix dans le domaine du Risque et de la Sécurité – Fintechs Innovating in Risk Excellence, ou « FIIRE ». Visa, en partenariat avec Emirates NBD, va rechercher des acteurs fintech à l’échelle mondiale, notamment dans les domaines de la gestion de la fraude, de la cybersécurité et du risque de crédit. À la suite d’un examen conjoint effectué par les représentants de Visa et d’Emirates NBD, le gagnant recevra un prix de 25 000 $ et l’occasion de travailler avec Emirates NBD, une banque leader dans la région. « Visa Everywhere Initiative est une plateforme qui permet aux fintechs et aux entrepreneurs de présenter les solutions les plus novatrices et les plus efficaces dans le monde des paiements et du commerce », a déclaré Ismahill Diaby, Directeur Général Afrique de l’Ouest & Centrale. « Grâce à leurs solutions novatrices axées sur la technologie, les fintechs ont le potentiel d’offrir de vastes avantages sociaux aux marchés dans lesquels elles exercent leurs activités, en particulier lorsqu’il s’agit de fournir des services financiers à ceux qui ont traditionnellement été mal desservis. Chez Visa, nous croyons que l’accès à l’économie numérique favorise une croissance équitable et inclusive, et le VEI est un moyen important de soutenir les innovateurs qui jouent un rôle de premier plan dans ce domaine. »      Depuis son lancement en 2015, VEI a aidé des startups représentant plus de 100 pays à lever collectivement plus de 16 milliards de dollars américains de financement, avec un réseau qui comprend près de 12 000 startups du monde entier. L’an dernier, VEI a remis plus de 530 000 $ en prix au cours de la compétition, qui a vu plus de 4 000 jeunes entreprises de cinq régions participer. VEI 2022 a vu ThriveAgric, société nigériane remporter le grand prix mondial VEI de 100 000 $. ThriveAgric a également remporté le prix Visa Direct de 20 000 $.  VEI est à la recherche d’entrepreneurs novateurs et ambitieux qui élèvent les communautés en résolvant les problèmes de paiement et de commerce auxquels font face les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, notamment : Ce que nous recherchons Facilitateurs de services numériques et émetteurs numériques Blockchain et cryptomonnaie Financement participatif Le Banking-as-a-Service BIN sponsors Émetteurs / Acquereurs Gestionnaires de programme Emissions digitales Blockchain et cryptomonnaie Prêts alternatifs Gestion financière personnelle Transfert et remise de fonds Banque numérique (aussi appelée neo banks) Portefeuilles numériques, transferts entre pairs (P2P) et transferts Avantages sociaux Créditeurs Cartes d’entreprise (aussi appelée gestion des dépenses) Valeur ajoutée pour les commerçants ou les consommateurs dans le secteur des finances Données et analyses ID, authentification et sécurité InsurTech Fidélisation Services et outils aux commerçants Infrastructure de traitement et de paiement Technologie de vente au détail Autres  Reprise des activités des petites et moyennes entreprises Mouvement de fonds (décaissements, intracomptes, fournisseurs P2P et paiements) Acceptation (e-commerce et mobile) Gestion des risques (rétrofacturation, etc.) Gestion de la marque (renforcement de la communauté, etc.) Autres  Nouvelles categories en 2023 Fintechs durables Risque Mobilité urbaine Les prix de cette année  Régionaux VEI CEMEA 1iere place : 20 000$  Régionaux VEI CEMEA Favoris du public : 10 000$ Régionaux VEI CEMEA Risk Winner : 25 000$ La date limite pour soumettre les candidatures est le 22 mai.  En savoir plus

Le .fr gagne du terrain sur le marché des noms de domaine

L’Afnic, l’association en charge des noms de domaine en .FR, a récemment publié son observatoire annuel concernant l’activité du .FR. Après deux années spectaculaires (2020 et 2021), le « retour à la normale » observé en 2022 se poursuit. Toutefois, ce bilan met en lumière une croissance réelle et marquée : le .FR bénéficie toujours d’une place à part sur le marché des noms de domaine et il continue de prendre des parts de marché à son concurrent historique. Pérennisation de la transformation numérique et ancrage territorial Le cap des 4 millions de noms de domaine en .FR a été franchi en décembre 2022, avant de retomber et de s’établir à 3 996 245 noms en stock au 31/12/22, contre 3 882 488 au 31/12/21. Le stock est repassé au-dessus des 4 millions dès le mois de Janvier 2023. Les créations de noms de domaine en .FR s’élèvent à 753 412 en 2022 (vs 776 514 en 2021), et restent largement supérieures à l’année de référence 2019, de 9 %, confirmant ainsi la pérennisation de la transformation numérique des entreprises. Après avoir oscillé entre 600 et 700 000 par an jusqu’en 2019, les créations ont dépassé les 700 000 en 2020 et se maintiennent, depuis, au-dessus de ce seuil.     Surtout, avec une croissance de 2,9 % (contre 5,8 % en 2021), le .FR signe une belle performance au regard du marché local, qui s’établit à +1,3 % toutes extensions confondues, mais également en comparaison du marché européen, où la croissance des ccTLD (hors .UK) est de +2 % et du marché mondial qui ne dépasse pas les 2 % de croissance (+1,9 %). Autre point important : pour la 6ème année consécutive, le .FR continue de gagner des parts de marché (+0,6 point) sur le .COM, qui a perdu 0,5 point. La part de marché du .FR était à la fin 2022 de 39,36 % (contre 38,75 % fin 2021). « Nous sommes particulièrement fiers des performances du .FR cette année encore, dans un contexte général qui montre un certain ralentissement. Celui-ci est tout à fait légitime, les entreprises n’ayant pas de sites internet se faisant plus rares. La sensibilisation doit se poursuivre en allant à leur rencontre. C’est un travail que nous menons à l’Afnic, à travers différents dispositifs, notamment Réussir-en.fr » commente Pierre Bonis, Directeur général de l’Afnic. Engagé pour la transformation numérique des TPE/PME avec le programme Réussir-en.fr, le .fr accompagne ainsi chaque année 20 000 petites entreprises dans le développement d’une présence en ligne maîtrisée et indépendante. La majorité des TPE/PME (source : enquête Réussir avec le web 2022) opte pour un .fr, une extension peu onéreuse, qui rime avec confiance et proximité. Conclusions et perspectives 2023 Il reste de nombreux défis à relever en 2023. L’un des enjeux majeurs consiste à continuer la sensibilisation des PME/TPE et artisans les plus éloignés du numérique. Par ailleurs, la transformation numérique amorcée pendant la crise sanitaire a besoin d’être soutenue et accompagnée pour qu’elle gagne en maturité. « Toutes les entreprises n’ont pas un égal besoin des outils numériques et d’une présence internet, mais il en est peu qui n’aient pas un bénéfice à en retirer. » conclut Pierre Bonis. Source : Lesinfosstrateges

Bourses : des formations en leadership offertes par la fondation Mo Ibrahim aux africains

(Agence Ecofin) – Afin de renforcer les capacités des professionnels africains dans le domaine du leadership international, la Fondation Mo Ibrahim en partenariat avec la Chatham House à Londres assure un programme de formation annuel. Celui-ci vise aussi à booster leur carrière professionnelle. La Fondation Mo Ibrahim propose aux professionnels africains en début et en milieu de carrière, des bourses de formation en leadership. La formation qui s’étend sur dix mois est axée sur le développement du leadership dans les domaines des affaires internationales, des médias, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Elle offre également la possibilité de travailler sur un projet de recherche individuel sous le coaching et le mentorat d’experts. Le programme accepte les professionnels de tous les pays africains y compris ceux qui ont une double nationalité comprenant un pays africain. Cependant, ces derniers doivent exercer dans les domaines suivants : milieu universitaire, ONG, entreprise, ministères, société civile ou médias. Ils doivent également détenir un diplôme de licence et un intérêt pour les affaires internationales, leur domaine de recherche choisi, ainsi que la mission et la recherche de l’Institut royal britannique des affaires internationales Chatham House. Il n’y a pas de restriction d’âge pour postuler. La formation se déroule à l’académie Chatham House à Londres en Grande Bretagne entre octobre 2023 et juillet 2024. Les boursiers recevront une allocation mensuelle qui couvre les frais de nutrition, hébergement et transport. L’académie couvrira également les coûts liés à la réinstallation, aux visas et au paiement de la surtaxe de soins de santé de l’immigration du Royaume-Uni qui permet l’accès au service national de santé. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 mai. En savoir plus Source : Agence Ecofin

Social media : le Kenya émet son droit de regard sur la modération de contenu de Meta

Le tribunal supérieur du Kenya a émis une ordonnance qui interdit à la maison mère de Facebook, Meta, d’utiliser des modérateurs de contenu tiers pour examiner le contenu sur sa plateforme. Comme rapporté précédemment, le tribunal avait ordonné à l’ancien modérateur de contenu de Meta, Sama, d’être le seul examinateur de contenu jusqu’à ce que l’affaire soit entendue. Toutefois, il a également empêché Meta de licencier plus de 200 modérateurs dans son hub au Kenya et d’embaucher toute autre entreprise, y compris le remplaçant de Sama, Majorel. Les ordonnances provisoires du tribunal ont empêché Sama de procéder à des examens, amenant la société à mettre tous ses modérateurs de contenu en congé payé à partir du 1er avril. Pendant ce temps, Majorel, qui avait été engagé par Meta, a déclaré que les ordonnances mettaient en danger les 200 modérateurs qu’elle avait embauchés après avoir établi un hub au Kenya à la fin de l’année 2022, ainsi que sa capacité à fonctionner.     Bien qu’il ne soit pas clair qui aide le géant de la technologie à supprimer le contenu qui encourage et propage la haine, la désinformation et la violence, Meta a employé d’autres prestataires de services – « partenaires mondiaux » – pendant que Majorel et Sama attendent l’issue de la pétition. Source : afriqueitnews  

Africa Medtech Challenge 2023 : les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 mai 2023

L’africa Medtech challenge est une compétition lancée par le laboratoire pharmaceutique Sothema et l’Université polytechnique Mohammed VI du Maroc. C’est un appel aux entreprises innovantes qui tirent parti de la technologie pour développer les traitements les plus novateurs en matière de santé. L’idée générale est de faire passer les soins de santé à la vitesse supérieure. Que vous travailliez avec le big data, l’IA, l’API ou la robotique, vous avez la possibilité de faire connaître vos solutions pour révolutionner la médecine. Les cinq catégories ouvertes Pour participer à la compétition, choisissez l’une de ces catégories : Dispositifs médicaux et outils de diagnostic Parcours de santé du patient Technologies numériques API et HealthCeutique Catégorie ouverte   Les prix offerts Les participants sélectionnés gagneront : un accompagnement personnalisé par les experts de Sothema en fonction des besoins de leur projet, l’accès aux ressources techniques fournies par Sothema, un coup de projecteur sur les canaux de communication de Sothema et d’ENRICH in Africa, une invitation à l’événement final à Cape Town fixé au 15 juin prochain, une licence pour la plateforme en ligne Accelerator Squared. Lors de la cérémonie de l’événement final, vous aurez l’opportunité de présenter votre projet lors du festival de l’innovation UA-UE devant les experts en innovation de Sothema et de l’Université Polytechnique Mohammed VI et de rencontrer des acteurs clés de l’écosystème de l’innovation européen et africain. Participez maintenant ! Pour participer, vous devez vous inscrire ici au plus tard le 7 mai 2023. Source : agorize   Vanessa Ntoh

Les start-up africaines, invitées à  s’inscrire au Paris Saint Germain Africa Challenge 2023 !

Le Paris Saint Germain, le célèbre club de football évoluant dans le championnat français a lancé un appel à candidatures ouvert aux startup africaines spécialisées dans l’innovation technologique. Cette compétition vise à mettre sur pied une plateforme numérique durable et collaborative qui va permettre au club d’engager ses fans et les amoureux du football dans tous les coins de l’Afrique. L’objectif visé est de réunir des entrepreneurs locaux et autres esprits créatifs autour de la prochaine ligne de produits du PSG. Ces derniers participeront à la création, la production et la distribution de produits officiels en Afrique ; en utilisant des canaux de distribution et des méthodes de paiement adaptés pour le continent.     Les candidats sélectionnés présenteront leur solution lors du festival de l’innovation de l’Union européenne prévu à Cape Town (Afrique du Sud) le 15 juin 2023. Ils auront également l’occasion de gagner une licence pour le programme Accelerator squared. Votre startup a le pouvoir de tirer parti de la technologie pour soutenir les talents locaux à travers l’Afrique ? Participez dès maintenant pour avoir une chance de mettre en lumière votre talent en matière de numérique. La date limite de candidature est fixée au 30 avril 2023. Plus d’informations   Source : Wearetech.africa   Vanessa Ntoh

Entrepreneuriat féminin & propriété intellectuelle : l’OMPI propose une bourse de formation aux femmes

(Agence Ecofin) – L’OMPI veut aider les entrepreneures africaines exerçant dans le domaine culturel et traditionnel à protéger leurs produits. L’organisation a lancé une formation qui donnera également aux participantes les compétences pour augmenter leurs profits.  L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a lancé un appel à candidatures pour un programme de formation, de mentorat et de jumelage sur la propriété intellectuelle. Le programme cible les femmes entrepreneurs des peuples autochtones ou des communautés locales d’Afrique et d’autres régions géoculturelles reconnues par les Nations unies sur les questions autochtones. Les candidats peuvent être des artisans, concepteurs, artistes du spectacle, chercheurs, guérisseurs ou les petits agriculteurs, qui ont un projet ou une entreprise basée sur les connaissances traditionnelles ou les expressions culturelles traditionnelles avec une composante de propriété intellectuelle. La phase de formation consistera en un atelier pratique au siège de l’OMPI à Genève, en Suisse, qui comprendra un mélange de courtes présentations, d’études de cas et de travaux de groupe, qui se dérouleront au mois de septembre. Pour cette étape, l’OMPI prend en charge les frais de voyage, d’hébergement et de séjour. Au cours de l’atelier pratique, les participants auront l’occasion de renforcer leurs capacités en matière de propriété intellectuelle y compris dans l’économie numérique. Ils bénéficieront également de compétences entrepreneuriales telles que la modélisation d’entreprise, le marketing et la narration numérique. L’OMPI espère que le programme encouragera l’esprit d’entreprise, l’innovation et la créativité des femmes dans les domaines tels que la connaissances traditionnelles et les expressions culturelles traditionnelles. La date limite de candidature est le 21 avril. Plus d’informations

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