La 47e session du Comité du patrimoine mondial tenu à Paris du 6 au 16 juillet dernier a marqué l’inscription de 26 nouveaux biens culturels et naturels sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, portant le total à 1248 sites dans 170 pays. Parmi eux, 4 nouveaux sites africains ont été honorés, et 3 autres ont même quitté la liste en péril.
👉🏼Les 26 nouveaux biens inscrits
Pourquoi sauvegarder le patrimoine mondial ?
Mais pourquoi un tel effort pour préserver ces régions ? La raison est simple : il s’agit de protéger des lieux d’une valeur exceptionnelle.
Ces sites sont des témoins uniques de l’histoire de l’humanité, de sa diversité culturelle et de la richesse de la biodiversité. Ces espaces abritent une faune et une flore souvent menacées. Les sauvegarder, c’est préserver notre mémoire collective, les savoirs ancestraux et des écosystèmes essentiels pour les générations futures.
C’est aussi un moyen de promouvoir la paix, en transformant des lieux marqués par l’histoire en espaces de commémoration et d’apprentissage. L’inscription à l’UNESCO leur offre de ce fait le plus haut niveau de protection internationale, engageant les États à les faire vivre, à les protéger et les valoriser.
Comment la sauvegarde s’organise sur le terrain ? Le rôle clé des communautés
Concrètement, la sauvegarde de ces sites passe par des actions concertées. L’UNESCO soutient activement les États membres en mobilisant des financements importants (plus de 34 millions de dollars pour l’Afrique depuis 2020), en conduisant la formation d’experts locaux et à travers le financement direct de chantiers de conservation et de restauration.
Ces actions nécessitent la mise en place de systèmes de traçabilité des ressources forestières, aquatiques, minérales, biologiques en vue d’une meilleure gestion des écosystèmes en place.
Dans cette démarche, la participation des communautés locales est cruciale. Leurs connaissances traditionnelles des sites et leur lien profond avec le patrimoine vivant qui y est lié favorisent une gestion durable et plus efficace des ressources naturelles locales.
Source : UNESCO
Vanessa Ntoh